Croisant les bras sur sa poitrine,
elle cache ses seins qu’elle trouve un peu gros...
par pudeur, elle trace des lignes
pour corriger ses défauts
Elle nacre de lumière,
la noirceur de ses yeux :
Ce qu’elle dissimule
se voit mieux
Une mouche…
Un grain de beauté, sur la peau
Une douleur…
éprouvée sans un mot
Elle trie ses couleurs,
et compose en secret
son image de femme,
quoique pas tout à fait…
Elle nacre de lumière,
la noirceur de ses yeux :
Ce qu’elle dissimule
se voit mieux
Un regard…
Pour l’approcher :
Rien ne vaut
Le hasard
Pour l’aborder,
Comme il faut
Comme à colin maillard,
c’est à la dérobée qu’on peut,
sans crier gare,
la trouver
lui dire qu’elle est belle,
mais pour ça,
il faut fermer les yeux :
ce qu’elle dissimule
se voit mieux