1978 – La saison des fêtes dans une vallée du Haut-Atlas
Le Seuil [en collaboration avec Hassan Jouad], 112 pages.

Aucune population n'a donné naissance a autant de mythes que celle des Berbères. Réalité attrayante suscitant, sans que l'on sache exactement pourquoi, un élan de sympathie, entité chargée de mystères que peu d'études sérieuses ont encore dissipés. Dans tous les cas, image idéale, d'ailleurs entretenue et rentabilisée par un tourisme en plein développement.

 

À l'inverse, cherchant à se situer au sein d'une réalité vécue, le propos de ce livre est de montrer comment l'une de ces populations berbères du Haut-Atlas exprime ses craintes et ses aspirations et organise ses activités selon un cycle annuel où s'opposent deux principales saisons. Alors que l'hiver est la saison difficile, le moment du repli et de la vie restreinte à un cadre strictement familial, l'été est “la saison des fêtes”, le lieu par excellence de la vie collective. La fête au Haut-Atlas et d'abord une effervescence sociale revécue périodiquement. Elle est aussi la consécration de la collectivité et l'aboutissement de tout processus revêtant un caractère communautaire, le fruit d'un long travail que la société effectue sur elle-même et qu'avec sa propre existence elle remet constamment en question.

Extrait de la 4° de couverture.
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