Version 2011 : BLJ+Filippo, Florent, Maxime, Jérôme
Vous ne cessez de vous plaindre, et n’arrêtez pas de geindre
Ne restez pas à genoux : Votre douleur, je m’en fous
Et si vous voulez m’astreindre
à vos peines, à vos plaintes
vous vous trompez beaucoup
beaucoup
Si votre chagrin me vise
Ne pensez pas qu’il m’afflige
Ne restez pas à genoux,
Ça me fait rien du tout
En cultivant le pathos
vous vous brisez les os,
en un bruit sec,
contre mon cœur d’arec
Un arec, arrêt cardiaque
m’éviterait une attaque,
vous m’avez vaincu déjà
ou pour mieux dire : déçu
Si vous pensez m’astreindre
en m’adressant vos plaintes
vous vous trompez beaucoup
votre douleur, je m’en fous
Si vos malheurs me visent
Ne pensez pas qu’ils m’affligent
Ne restez pas à genoux,
Je vous en prie, relevez-vous
Vous attendez qu’on vous plaigne
Le savez-vous ? c’est pas la peine
Il n’y a pas de place pour moi
dans vos ébats.
Et il faudrait qu’on vous plaigne
o – la – o –la !
vous le faites très bien vous-même
sans avoir besoin de moi
... sans moi