Vous ne vouliez pas
que ça se sache,
vous m'écriviez
que l'amour doit pas
laisser de traces
et vous disiez :
il faut que ça infuse
comme le thé...qui vous brûle la langue
quand on est trop pressé
Je me souviens de vos propos
de ces paroles qui s'écrivent,
qui veulent toujours le dernier mot
C'est pas les mots qui sur vos lèvres me plaisent
ni la graphie de vos letttres
que vous couchez sur le papier
L'écrit, c'est pas vos pleins ni vos déliés
mais bien les cris de votre corps
qui viennent à gorge déployée
appeler chaque nuit les corbeaux
pour qu'ils s'abreuvent
à votre lit sonore et noir,
noir comme l'encre de l'encrier,
Et pour ne pas que ça se sache,
Vous le criez…